Plus de 25% des femmes et 15% des hommes consomment régulièrement des compléments alimentaires pour lutter contre la fatigue ou préserver leur santé.
Ces compléments (magnésium, vitamines B6 et C en tête) sont souvent pris sans avis médical et consommés sous forme de cure ou en continu. Avec un risque : ils peuvent interférer avec des médicaments et compromettre l’efficacité d’un traitement.
Chez le fumeur, le bêta-carotène (précurseur de la vitamine A) peut contribuer à réveiller des tumeurs latentes. Les compléments à base de produits naturels, sont contre-indiqués chez les patients atteints de cancers gynécologiques, du sein et de la prostate. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande d’adopter une alimentation variée, qui apportera à l’organisme tout ce dont il a besoin naturellement, plutôt que de prendre ces compléments.