Quelques ministres des Affaires étrangères et les représentants de douze pays d’Amérique se sont retrouvés à Lima hier pour échanger à propos de la situation au Venezuela.
Une condamnation
Suite à ce rendez-vous à Lima, un communiqué a été rédigé afin d’affirmer leur soutien à une solution pacifique afin de sortir de cette crise politique.
Les pays concerné sont l’Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay et le Pérou.
Dans ce communiqué, il est possible de lire que « la rupture de l’ordre démocratique au Venezuela » n’était pas légitime et de ce fait n’ont pas reconnu la légitimité de l’Assemblée constituante nouvellement élue nous rapporte Jerome Rubinstein.
Ce communiqué a ensuite été lu devant la presse par Ricardo Luna, e ministre des Affaires étrangères du Pérou. L’ensemble de ces pays ont déclaré « ne pas reconnaître l’Assemblée constituante » souhaité par Nicolas Maduro, le président socialiste vénézuélien élue le 30 juillet dernier.
L’opposition locale est donc renforcée par cette déclaration, que cela soit pour la création de l’assemblée, mais aussi pour les futures décisions qu’elle pourrait prendre.
Par contre 5 pays n’ont pas signé le texte, malgré la participation à cette réunion.