Le risque que le pays soit le 1er pays européen ayant un président issu de l’extrême-droite a été écarté hier lors du second second tour des présidentielles en Autriche.
Victoire de l’écologiste Alexander Van der Bellen
Malgré la victoire des écologistes, les nombreuses difficultés politiques ne sont pas réglées en Autriche.
Une forte mobilisation anti-FPÖ a permis aux écologistes de remporter la présidence dimanche. On remarque un plus fort taux de participation à ces élections.
Le parti d’extrême droite pouvait remporter l’élection à la condition d’augmenter le nombre de votes provenant des diplômés, des femmes et des personnes âgées, mais à contrario, l’écart a progressé.
Le candidat du FPÖ n’a pas convaincu ces trois types d’électeurs avec
- 38% des votes des femmes
- 44% des votes des retraités
- 17% des votes des personnes diplômés
Le Brexit comme explication
Le désordre européen et anglais qui a suivi l’après Brexit a nuit au candidat d’extrême droite. En effet, les citoyens Autrichiens préfèrent l’ordre aux grands mouvements, voire au désordre et ont préféré voté pour un pro-européen. Un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote confirme d’ailleurs cette tendance avec 65% des votants pour Alexander Van der Bellen qui l’on fait car ce dernier était pour conserver l’appartenance à l’UE.
Les électeurs ne semblent pas vouloir connaitre le même sort que le Royaume-Uni suite au référendum pour la sortie de l’Union Européenne.